vendredi 31 décembre 2010

Last call 2010

Petite soirée pépère pour finir l'année avant d'aller faire le fou avec la gang de Brisebois dans le Nord à Sainte-Marguerite.

Une bonne soirée télé à la SRC qui commence avec Luc Langevin, ce jeune magicien prodige. Pas moins de 90 minutes au cours desquelles il médusera quelques vedettes locales avec ces trucs prodigieux qu'on aimerait bien comprendre mais que ...

L'Infoman et le célèbre Bye Bye compléteront la note. J'aime bien ces émissions mordantes de fin d'année où ceux et celles qui nous ont fait chier toute l'année en prennent pour leur rhume et même un peu plus.

J'en profite pour vous souhaiter une excellente 2011 à tous et à toutes. Je vous souhaite même en priorité ce que JE me souhaite personnellement : la santé. Ça a l'air niaiseux dit comme ça mais dans mon cas, c'est la meilleure chose que pourrait m'offrir la 2011.

Allez, lâchez-vous lousse !

mardi 28 décembre 2010

La pertinence des sondages

La Presse vient de nous sortir ses sempiternels sondages sur "l'événement" et les "personnalités" de l'année 2010 au Canada. Bon.

Un seul résultat a vraiment attiré mon attention. Parmi les fameuses personnalités de l'année, on retrouve en dixième position le "célèbre" Amir Khadir. Sans blague !

Il y a 2% des québécois interrogés qui ont choisi Amir comme la personnalité marquante de l'année 2010. Ya quelque chose que je ne comprends pas ici ...

Je peux comprendre que notre si jovial et inefficace maire de Montréal ne fasse pas partie de cette liste. Mais qu'un petit cancre ayant une si haute opinion de lui-même puisse y figurer, ça me dépasse complètement. Allons pitcher des bottines et boycotter des petits magasins de souliers : la voilà la route de la célébrité !


lundi 27 décembre 2010

C'est ben pour dire ...

Je viens de placoter avec ma soeur des Iles pour savoir ce qui en est des pronostics de météorologues annonçant de si grands malheurs.

Hé bien, sachez-le : pour la première fois, les champs verts des Iles sont recouverts de blanc. Mais pas pour longtemps puisque la neige de cet aprem se transforme en pluie destructrice ... de neige.

Pour le reste, des vents frôlant le 100 km/h. Rien pour énerver les Madelinots, soyez=en certains. Ils en ont vu d'autres !

samedi 25 décembre 2010

Ça sera pour une autre fois ...

J'étais presque certain. J'y croyais. Et quand les trois aiguilles se sont rencontrées sur le douze, j'étais fébrile. Malgré ce ténor qui hurlait son Minuit Chrétien au loin en sourdine, je restais concentré. Mais le temps a vite passé et j'ai dû admettre la réalité : hé non, je ne serai pas l'Élu ou le Choisi pour sortir cette planète de sa torpeur et de sa médiocrité. Mais je n'ai pas "babouné" longtemps. Un bon Martini et j'ai retrouvé le sourire.

vendredi 24 décembre 2010

NOYEUX JOEL . . .



et bons Martinis ...


:-)



mercredi 22 décembre 2010

Les étranges Z du Québec

On dit souvent que les acadiens et les madelinots ont de la « parlure ». Avec leurs mots et aussi leur façon originale de prononcer. Pourtant ... une particularité m’intrigue dans NOTRE façon de prononcer au Québec.

Je veux parler ici de ces fameux Z que nous ajoutons à notre lettre D. Tsé veux dZire ? Avec les i et les u, nous avons cette bizarre habitude de placer un Z. Comme dans … j’ai dzu cognac dans mon verre, plutôt que j’ai du gognac dans mon verre. Je te l’ai dzit plutôt que je te l’ai dit. Pourtant, nos amis acadiens et madelinot ne font pas cet ajout du Z, comme les cousins de France d’ailleurs. Ils vivent en Acadie et non en AcadZie !!!

Comme aussi ces S après la lettre T. Tsu t’en souviens ? Plutôt que Tu t’en souviens. Je vais le tsuer au lieu de je vais le tuer.

Me souviens d’un séjour d’environ une semaine en Acadie (sans Z). Vers la fin, je commençais à prononcer comme les gens de la place. Et lorsque j’ai prononcé le nom de la ville de Tracadie correctement (sans Z) devant le directeur d’une école, il m’a regardé avec interrogation, se demandant si je ne me moquais pas de leur accent.

C'est ben pour dzire !

lundi 20 décembre 2010

Dernière emplette ...

Du Stilton au Porto, du Vacherin Mont-D'Or, du Manchego 6 mois, du St-Guillaume et le Morbier de Montagne. La facture Hamel a dépassé les deux bruns, mais il y a plusieurs cadeaux dans le sac dont quelques briques fraîches pour ma pauvre soeur qui fait tellement pitié, isolée dans ses Iles-de-la-Madeleine ...

Tout ça pour dire que mon couraillage des Fêtes est terminé ce matin. Ne me reste qu'à attendre les clochettes qui sonnent pour amorcer les célébrations. Les canards du Lac Brôme n'ont qu'à bien se tenir sur la table de mon autre soeurette à Vaudreuil ...

dimanche 19 décembre 2010

Jean Pascal : complètement raté !

Hé oui, il est encore champion du monde dans sa catégorie des mi-lourds. Yééééé ! Un québécois qui torche et qui a gardé sa ceinture de top mondial. Mais … ouf !

Un combat plutôt plate, sans rien de vraiment transcendant. Mais ce qu’il faut en retenir, c’est que notre bel idole, que l’annonceur a présenté comme « the proudness of Laval », n’a pas été en mesure, à 28 ans, de clouer le bec à une vieille poupoune de … 45 ans ! Si, si ! Le Bernard Hopkins en question, bardé de victoires et de championnats dans les « vieilles années », a répondu au défi du jeune champion mondial québécois de 28 ans et toffé les 12 rounds sans jamais baisser la garde.

Les rounds s’écoulant, on se disait que le « jeune » Pascal allait prendre le contrôle devant ce « vieux » kriss, aussi expérimenté soit-il. Mais ce ne fut pas le cas. Deux juges ont livré une fiche égale (113-113- et 114-114) alors que le troisième a livré une sentence de 114-112 pour Hopkins. Mais la boxe étant ce qu’elle est, le verdict fut officialisé comme étant « partagé mais majoritaire ». Comme quoi notre Jean Pascal conserve son titre … sans avoir gagné … ni perdu.

Vous auriez dû voir la binette du champion. Tête basse et absence totale de sourire en apprenant le résultat.

Le fan que je suis a été mitigé tout le long du combat. Et les boys dans le salon y sont allé de mille et un commentaires avant, pendant et après le combat. Et je pense avoir réussi le meilleur gag de la soirée en affirmant, après le combat :

"Etes-vous conscients que notre bô Jean Pascal n’a pas réussi à battre un gars qui, dans même pas 5 ans, sera éligible pour devenir membre de la FADOQ ?"

Heille ! De quoi mettre de la sloshe dans le cerveau de notre héros local. Toujours champion mais, entre moué pi toué mon bô Jean, t’as été tellement platte et inefficace hier soir face à ce formidable pépère …

samedi 18 décembre 2010

Décision, KO ou KOT ?

Ne me cherchez pas ce soir : je serai chez mon pote Yvan avec quelques maniaques pour visionner le combat entre notre Jean Pascal et le vieux pro Bernard Hopkins qui, à 45 ans, donne encore la frousse aux jeunots de sa catégorie. Bien hâte de ressentir le fourmillement dans les minutes précédant le combat. Ceux que la boxe indiffère ne peuvent pas comprendre. Mais le principal, c'est que JE me comprenne, non ? Allez, bonne soirée !

mercredi 15 décembre 2010

Glou Glou Glou

Un petit mot pour encourager les gaspésiens au prise avec des trombes d'eau insensées juste avant les Fêtes. Dans la belle vallée de la Matapédia entre autres. Les débordements des rivières, les coupures de courant, les sous-sol inondés quand ce n'est pas l'expulsion de la maison. Le petit Jésus n'est pas correct me semble-t-il. L'urbain que je suis vous souhaite une fin d'année plus confortable et un réchauffement du coeur avec ceux et celles que vous aimez. Bon assèchement à vous tous !

dimanche 12 décembre 2010

Moyenne la cuvée ...

J'avoue que j'ai préféré la cuvée 2009 des Contes Urbains. Mes amis aussi. Mais il y a quand même eu de vrais moments de grâce parmi les conteurs vendredi soir.

À commencer par ce Frédéric-Antoine Guimond qui incarnait "Ambroise", ce réceptionniste célibataire qui est désormais inscrit au Livre des records Guinness parce qu'il réussit à verser des larmes de sang en écoutant une chanson de Mariah Carey. Avec son débit ultra-rapide, sa "jouffleur" et ces larmes peintes sur sa figure, le comédien a frappé dans le mille.

Fabien Dupuis, l'assistant-directeur dans Virginie, est un véritable ... cochon. Vous auriez dû l'entendre nous parler de ses "raidissements" pour sa cousine Isabelle. Et de sa mère qui les a pris en flagrant délit. Sa mère qu'il a même engueulée vertement et molestée au salon funéraire ... dans son cercueil. Moi je pense que cet aveu n'est pas un conte ...

Roger La Rue nous a bien fait rire lui aussi avec ce langage très local et très "sanctifiant". Et son oncle manipulateur l'a bien contrôlé, notamment pour ce dépeçage d'un lièvre dont la narration nous a fait lever le coeur tellement elle était nauséabonde. Et le comédien ne s'est même pas excusé.

Un peu déçu par la toujours folle Suzanne Champagne qui jouait la matante tombée sur le mauvais party de Nowell, ce qui lui vaut d'être enceinte depuis onze mois ...

Autre point positif, la salle Fred-Barry qui recevait les Contes pour le première fois, hé bien, elle est superbe. À peine six rangées pour recevoir les 120 spectateurs. Les plafonds très hauts donnent l'aspect grandiose tout en permettant une belle intimité avec les comédiens.

Cette édition ne passera pas à l'histoire, j'en suis convaincu. Ça ne m'empêchera pas d'y retourner pour la dix-septième cuvée et les surprises qu'on y trouvera.

vendredi 10 décembre 2010

Le seizième cuvée !

Ce soir, avec 20 ami(e)s, ce sont MES Contes Urbains qui se dérouleront à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Je vous ferai mon résumé habituel dans les jours qui suivent.

Fébrile je suis !

jeudi 9 décembre 2010

Le vlimeux !

J’ai connu Marc à l’école des HEC de l’Université de Montréal dans les années 70. Trois années où nous détonnions un peu d’avec les autres étudiants de la faculté : de futurs hommes d’affaires avec la coupe de cheveux soignée, l’habillement jeune-chic et l’attaché-caisse. Moi, Marc et quelques rares autres avions gardé notre look de cegep, à savoir les cheveux longs, la veste de chasse et, dans mon cas, la barbe et le pack-sack en jute.

Depuis une dizaine d’années, je revois mon chum Marc à l’occasion pour un bon repas dans un resto sympa du Plateau. On se remémore les anciennes péripéties et on se raconte nos trajectoires plus récentes, notamment que ce diable de bonhomme est devenu … pomiculteur à temps partiel.

Mais hier, pour notre repas (quasi) annuel, le vlimeux de Marc m’en avait réservé une bonne. Nous venions de nous attabler au Misto lorsqu’arrive une dame que Marc remarque. Elle se dirige vers notre table, m’enligne et me demande : "Tu me reconnais pas ?"

Médusé je suis. Elle rajoute « Danièle ! ».

Je flashe 35 années en arrière ! Mais oui, c’est elle. Danièle était la troisième de notre trio un peu isolé des HEC. Nous étions toujours ensemble dans les cours. Look un peu freak elle aussi et terriblement différente des « poudrées » qui nous entouraient, elle complétait fort bien notre groupuscule.

Mais cette apparition planifiée par le vlimeux me les a coupées … fort agréablement parce que totalement inattendue. Danièle a passé l’essentiel de son existence aux Etats-Unis, y épousant même un amerloque rencontré au … Caire. Demeurant désormais à Salt Lake City, elle vient occasionnellement faire son tour à Montréal et, cette fois-ci, Marc (qui ne l’avait pas revue lui non plus) a organisé la belle surprise.

Repas (risotto au saumon) parsemé de souvenirs et de mises-à-jour et prochaine rencontre au printemps avec les conjoints.

C’était mon coup de cœur de cette fin d’automne enneigée …

lundi 6 décembre 2010

L'Homme et la Bête

C'est mister Ricdam qui m'a expédié ce court vidéo. Émotions. Un chevreuil qui entre dans la maison sur l'Ile d'Anticosti. Comme l'impression que Barbe Blanche va aimer ça ...

C'est ICI

Tout le monde en parle, fa que ...

... moi aussi je vais en parler. Surtout de cette Dame Bétancourt. D'accord, elle a passé deux années (six, m'a-t-on corrigé) en captivité dans la jungle et ça n'était sûrement pas drôle. Mais je n'ai pas senti de grosses séquelles chez cette prisonnière des révolutionnaires. Dans toutes ses réponses, ce sont les autres qui n'étaient pas corrects. Autant les ravisseurs que les prisonnier(e)s. Avec toutes les variantes psychologiques de ce genre d'événement, madame a franchi un parcours sans faute semble-t-il. Grande bourgeoise, les revenus de son récent livre lui assureront un avenir confortable.

Pour le reste de l'émission, j'ai bien aimé l'invective de Louis Morissette envers John James Charest.

Voilà. Fini mon commérage !

dimanche 5 décembre 2010

Ma soeur a rencontré Ti-Guy

La chanceuse ! Petite game au Forum et voilà que Guy Lafleur vient la saluer ! C'est ICI

Je me reprendrai : paraît-il qu'il veut que Lou m'amène à son resto avant que je sois trop vieux...

vendredi 3 décembre 2010

Du bonbon !

Je viens tout juste de lire la dernière chronique de Patrick Lagacé sur Cyberpresse. Ça s'intitule La clique de Limoilou. Vous connaissez mon amour infini...tésimal pour le Gros Village. Je bavais de joie en lisant les propos que Lagacé adressait à Denis Gravel, un gueulard de CHOI. Et cette conclusion qui faisait allusion à un complexe d'infériorité. Ça commence bien le weekend ...

Surprenant !

La nuit dernière, les policiers ont érigé un barrage routier contre l'alcool au volant. Stratégiquement, ils se sont installés à l'intersection Saint-Laurent/Bernard et ont apostrophé pas moins de 250 conducteurs.

Bilan de l'opération ?

Un seul conducteur dépassait la limite permise à l'ivressomètre ! Un sur 250 testés !

En ces temps de partys de bureau, permettez-moi d'être étonné de la sobriété des montréalais.

mercredi 1 décembre 2010

Je me présente ...

... à la Mairie de Montréal. Rien de moins. C'est l'idée qui m'est venue en ce tristounet début de décembre. Ce qui m'a décidé ? Cet article paru dans La Presse d'aujourd'hui où un dénommé Michel Brûlé déclare qu'il vise lui aussi la Mairie pour 2013. (Comme l'impression que le nom de ce type fait référence à l'état de son cerveau)

Un espèce d'halluciné qui veut séduire les montréalais en leur promettant ... la permission de boire de la bière n'importe où dans la ville, sur la rue et dans le métro. Il faut animer la ville !

Faire une reproduction de la Place Rouge en quelque part dans la ville. Et une autre du Christ-Rédempteur de Rio sur le Mont-Royal. Hey ! Il est trippant ce conard, non ?

Alors j'attends vos suggestions les plus "songées" pour les intégrer à mon programme électoral.

Dans le fond, le plus désolant dans tout ça, c'est qu'un journal aussi prestigieux que La Presse accorde de l'espace à de tels hurluberlus ...

samedi 27 novembre 2010

Gigantisme

En magnifiant l'image, vous pourrez apercevoir James sur le pied gauche du robot

vendredi 26 novembre 2010

James au Ciel !

Avec monsieur et madame Mickey
Avec (mon préféré) Goofie
Avec Donald
Et avec son Dad ...

mercredi 24 novembre 2010

Bonne Fête et Bon Repos

Ma journaliste de fermière de soeur des Îles célèbre son cinquante-Xième anniversaire de naissance aujourd'hui. Mais elle n'est pas dans SES Îles. Elle folâtre quelque part en Floride avec son chirurgien de Lester. Au menu pour ces trois semaines : lecture, farniente, lecture, marche, lecture, baignade et ... lecture. De quoi emmagasiner des énergies qui seront bien utiles à leur retour.

Alors reviens-nous en forme grande soeur. Pour ta fête et Nowell, ces deux fromages t'attendront au bureau des postes de Cap-aux-Meules à ton retour : Stilton au Porto et Vacherin Mont-d'Or.

Voilà !

xxx

mardi 23 novembre 2010

Le Gros Bill


Ce soir, RDI présente un reportage spécial sur Jean Béliveau, un grand monsieur qui a remporté pas moins de 10 coupes Stanley comme capitaine des Canadiens de Montréal.

M'est revenue en tête cette entrevue qu'il accordait à Richard Garneau après une victoire. Regardant une scène du match en reprise, il l'avait commentée comme suit :

"Ben là, y avait du poussaillage devant le net, le goaler était à terre, fa que là, j'ai pogné l'puck pi j'ai shooté direct sua cross bar".

Authentique et indélébile dans ma mémoire !

dimanche 21 novembre 2010

Notre ami Ben Sixteen

Voilà que ce cher Pape vient d'autoriser l'usage du condom mais pas n'importe quand. L'Église autorise désormais l'usage du condom pour les relations sexuelles avec ... les prostituées.

Doit-on comprendre que Benoît XVI accepte aussi la prostitution ?

Me semble qu'il y a quelque chose de fucké dans cette nouvelle ... du successeur de Ti-Two.

jeudi 18 novembre 2010

Deux poids deux mesures ?

Je viens de regarder l’émission 3600 secondes d’extase du fou furieux Marc Labrèche. On y a eu droit à une parodie complètement hallucinée de l’émission Le Banquier animée par Julie Snyder sur les ondes de TVA. La madame Snyder était totalement folle et ridiculisée à outrance. Toutes ses manies et ses tics y étaient amplifiés comme seul Labrèche sait le faire. Drôle sans plus. Moqueur beaucoup évidemment.

J’ai pensé à cette même Julie Snyder qui est allé témoigner en Cour la semaine dernière pour appuyer son PKP de mari qui poursuit le président de Radio-Canada pour $700,000 parce que celui-ci a déclaré, il y a plus d’un an, que le PKP en question « … se comportait COMME un voyou ». Les journaux ont rapporté que la belle Julie, presque en larmes, a expliqué au juge qu’elle était troublée par cette grave insulte et qu’elle a dû expliquer à ses enfants (en âge préscolaire) que ce mot (écrit dans le journal Le Devoir !!!) ne convenait pas à leur papa. Sans blague, un juge a écouté cette doléance si émouvante.

Je me demande comment la sensible Julie pourra expliquer à ses mômes que leur mère n’est vraiment pas la malade mentale extravertie et folle furieuse qui est passée sur l’écran de télé. Je me demande aussi quel est le montant astronomique qu’elle exigera dans sa poursuite éventuelle contre Labrèche et sa gang et comment elle exprimera sa dépression nerveuse aggravée au juge qui entendra la cause.

Personnellement, je suis un voyou arriéré mental et je m'en porte bien !

Contes Urbains. Cuvée no 16.

Le théâtre La Licorne est ... à terre. Il n'y a plus rien sur la rue Papineau sauf les rétrocaveuses et démolisseuses qui ont démoli la salle de spectacle. Bien sûr on va rebâtir tout ça et les spectacles spéciaux et flyés pourront recommencer.

Ce qui veut aussi dire que les Contes Urbains ne pourront y être présentés en décembre comme ce fut le cas au cours des 15 dernières années. Que va faire Yvan Bienvenue à qui j'avais posé la question dans cet article ?

Hé bien la seizième édition des Contes Urbains sera présentée ... à la salle Fred Barry du théâtre Denise-Pelletier du 24 novembre au 18 décembre. Une salle de 120 places pour respecter "l'intimité" qui sied si bien aux Contes.

Il y a trois semaines, j'ai appelé la billetterie.

- Il vous reste des billets pour le vendredi 10 décembre?

- Je vais vérifier ....... Oui monsieur, il nous en reste.

- Je vais en prendre ... 21

- Pardon ? Vous avez dit 21 ?

- Mais oui. 21 !

Clic Clic Master Card. Le tour est joué.

Nous serons donc 21 sur les 120 spectateurs.

Z'ont besoin d'être bons !

Sept conteurs dont Suzanne Champagne, Fabien Dupuis et Roger LaRue.

Le blogueur a bien hâte !

mercredi 17 novembre 2010

1500

Mais oui, j'ai fait le calcul. Aujourd'hui, c'est le 1500e jour de James sur la terre.

Mais je ne pourrai pas lui offrir mes souhaits de pépère parce que James n'est pas dans les environs. Non. Présentement, James est en Floride sur les terrains d'un monsieur Disney et il s'amuse avec Mickey Mouse, la belle Daisy et, mon préféré, le grand Goofie.

Allez James ! Vas-y à fond. Fais capoter tes héros !

lundi 15 novembre 2010

Parlant de trouduc ...

Je suis fan de Lou Reed depuis fort longtemps et sa toune "Take a walk on the Wild side" passe presque quotidiennement dans les méandres de mon cerveau.

Mettons que je suis un peu moins fan ce matin après avoir lu cet article de Jean-Christophe Laurence dans La Presse. Non mais quel goujat ! Pour qui il se prend ? En cinq petites minutes d'entrevue, il a trouvé le moyen de pleinement se dévoiler. Des restants d'héro probablement ...

samedi 13 novembre 2010

Les trouducs !

Ce matin, un membre du Parti Libéral du Québec a proposé, en assemblée générale, un débat ou une discussion sur la possibilité d'amorcer une enquête publique sur les liens louches dans l'industrie de la construction. Pas un seul des 500 délégués n'a eu les couilles pour appuyer cette demande "de discussion". Juste en parler ...

Dégueulasse !

Un peu plus tard, les militants libéraux ont approuvé la formation d'un comité pour hausser le salaire des députés !!!

mercredi 10 novembre 2010

Métier : Enseignant

Parfois, le mardi au souper, il m'arrive de visionner le quizz l'Union fait la force animé par Patrice Lécuyer. Pourquoi le mardi ? Parce qu'il y a un jeu que je trouve cool et qui a pour nom La Petite École. L'animateur pose aux concurrents (dont une vedette de l'écran dans chacune des deux équipes de 4 membres) des questions imaginées par des élèves d'écoles primaires et secondaires. En commençant par la première année, puis le deuxième et ainsi de suite. Ça donne parfois lieu à des drôleries quand des adultes peinent à répondre à ces questions théoriquement faciles. L'énervement de la télé donne parfois des scènes cocasses.

Hier soir : le summum. Une des équipes est formée par des étudiants de l'Université du Québec à Montréal. Un groupe d'étudiants en Sciences de l'Enseignement pour élèves du primaire. Nos futurs profs d'école !

Première question : un grand mec avec des lunettes à qui l'animateur pose la question suivante:

Épelez-moi le mot VIEILLE.

Le grand gars y pense et commence V ... I ... E ... puis il hésite, attend et recommence lentement.

V ... I ... E ... I ... E ... L L E

Consternation !

L'animateur lui note son erreur et l'explique par l'énervement.

Batinsssse ! Ce gars-là va enseigner un jour à des enfants. Et c'est klissement énervant d'enseigner à des enfants. Comment il va se débrouiller ?

dimanche 7 novembre 2010

Une grosse pub à Paris

C’était en 1995. Le voyage était acheté depuis longtemps : je m’en allais à Paris avec Denis et Jackie. Départ le 24 juin. Une semaine de rêve.

Deux mois avant le départ, le kliss de Denis m’apprend (debout à mes côtés dans l’urinoir de la brasserie) que la veille de notre départ, hé bien … il va épouser Jackie. Devant mon désarroi, il me dit que tout est OK et que je serai simplement … leur photographe pour le voyage de noces !

Un souvenir absolument magique que cette escapade parisienne. Mon premier (et seul) voyage dans … les Europes comme on disait. Je ne m’allongerai pas sur les détails de cette aventure indélébile dans mon âme. Je m’arrêterai plutôt à cette pub géniale que nous avions visionnée au hasard d’une promenade dans une petite rue (ruelle) quelconque d’un quelconque arrondissement.

Sur le mur, une affiche géante, genre 3 mètres de haut par 5 ou 6 mètres de large. Une photo de … Éric Lapointe qui, à l’époque, était à peine connu au Québec. Et le texte nous apprenant qu’il allait faire le Palais des Princes, la plus grosse salle de Paris, genre l’équivalent du stade Olympique à Montréal. Tous les trois, nous sommes assommés ben raide. Hey ! Éric Lapointe à Paris !

Puis, on remarque une petite ligne de texte au bas de l’immense affiche : en deuxième partie : les Rolling Stones ! Quelques secondes d’hésitation et on arrive à comprendre le stunt et la blague : notre québécois fera … la première partie du show des légendaires brittaniques. Une pub géniale, convenons-en et chapeau au gérant québécois qui a réussi à placer son poulain en amuse-gueule pour cette grosse production.

Me souviens aussi que le photographe amateur que j’étais (et que je suis toujours) était krissement frustré de n’avoir pu photographier cette affiche géniale, son rouleau de « 36 poses » étant arrivé … au bout du rouleau ! Shit !

Remember Denis and Jackie ?

jeudi 4 novembre 2010

Le monde est petit ...

Vous le savez, il m’arrive de faire des entrevues/portraits de commerçants de l’avenue du Mont-Royal. Depuis 5 ans, je dirais que j’en ai fait approximativement une centaine. Et j’aime bien ces petits contrats parce que ça me fait rencontrer des gens et les connaître davantage en leur faisant sortir des choses moins connues. Ces hommes et femmes d’affaires ont tous et toutes leur petite histoire et plusieurs ont suivi un parcours pas toujours évident et, j’ajouterais, fort intéressant.

Ce matin, j’ai rencontré Vincent Bonhomme, un coiffeur qui aime bien associer son métier à la culture, d’où le nom de son commerce : Jardins d’art et de coiffure. Un type que j’ai trouvé, sincèrement, fort sympa. Français d’origine (Saint-Ambroix), il est arrivé ici en 2007 avec sa femme et ses deux enfants. Vous admettrez qu’il s’agit là d’une aventure peu banale. Changer de continent, à 40 ans, sans emploi assuré, simplement pour changer de rythme et connaître d'autres choses dans la vie …

L’entrevue est commencée depuis une quinzaine de minutes et je lui demande à brûle pourpoint dans quel coin de la ville il s’est installé en arrivant ici …

- Dans le quartier Villeray, qu’il me répond.

- Ah ! Mais je connais très bien. C’est vraiment MON coin dans la ville.

- Je demeurais sur la rue Faillon, ajoute-t-il.

- Justement, mon fils y a acheté un multiplex il y a deux ans à l’intersection Casgrain.

Là, le visage du coiffeur change et me semble vraiment bizarre … Il ajoute :

- Pas Jean-François, le pompier ?

Là, c’est MA face qui a probablement changé. Je suis un peu abasourdi … Mais comment … Et je rajoute :

- En effet. C’est mon fils…

- Mais quel hasard ! Je demeurais dans le logement qu’il occupe aujourd’hui ! Très sympa votre fils, je vous l’assure !

Ai-je besoin d’ajouter que le reste de l’entrevue s’est fort bien déroulé.

Non mais quand même ! Après la confirmation de JF, me suis dit que vraiment, ya des jours où le globe est minuscule …

mercredi 3 novembre 2010

À la demande générale ...

Voici la fameuse gang des Nouf-Nouf qui ont hurlé Je suis cool, je suis cool, je suis cool sur le disque de Gilles Valiquette.

Sur la photo du bas, deuxième rangée, à partir de la gauche, le deuxième Nouf est Robert Valiquette (le frère du chanteur) et le troisième (avec la botte de foin) c'est mon pote Denis Larose.

Maintenant, vous savez tout !

Merci Denys Turgeon (qui était trop stone pour arriver à l'heure !!!)

lundi 1 novembre 2010

Bonne nouvelle !

La bonne nouvelle dans cette sentence donnée à Omar Kadhr c'est ... qu'on va ENFIN arrêter de nous en parler pour plusieurs années...

Célèbre ... dans l'anonymat

J’ai appris ça dernièrement. Mon pote Denis de la Pointe de l’Ile devrait être fort connu. À un point tel que la plupart d’entre vous l’avez déjà entendu chanter ! Mais si ! Mais si ! Et je m'explique.

Vous vous rappelez cette chanson savoureuse et tordante de Gilles Valiquette qui s’intitulait « Je suis cool asteur »? Hé bien mon chum m’a appris vendredi dernier qu’il faisait partie du chœur qui chante le refrain « Je suis cool Je suis cool Je suis cool ». Rien de moins. Quatre ou cinq boys dans le studio pour l’enregistrement du célèbre tube. Ça me les a sciées !

Petit film de parodie avec la toune ... et la voix de Denis dans le choeur !!! Remarquez qui on montre quand arrive la parole : " Aujourd'hui je décide de m'déguiser en sale !"

C'est ICI

mercredi 27 octobre 2010

Charlebois un auteur ? Pas vraiment !

Je pense vous avoir déjà entretenu sur la chose, mais puisqu’un grand maître vient de me donner raison, j’y reviens …

Charlebois dans les années 70, c’était mon idole total. J’aimais absolument tout de lui. Puis les années ont passé et sa production est devenue moins … attirante et le monsieur vieillissant et … bourgeois. Mais bon, le passé est toujours présent dans ma tête et j’aime toujours ces maudites belles chansons de cette époque bénie de ma vie.

Avec les années, j’ai toutefois remarqué une chose : Robert Charlebois n’as pas ÉCRIT beaucoup de chansons. Il en a fait la musique, les a chantées mais pour les mots, ce sont d’autres auteurs qui lui ont fourni cette partie de ses tubes. Oui, il a écrit Joe Finger Ledoux (une de mes préférées) mais ses gros tubes, ce sont d’autres qui les ont écrits. Donc, disais-je, Robert Charlebois ne peut, honnêtement, se prétendre AUTEUR-compositeur-interprète. C’est d’ailleurs une source de chicane importante avec mon pote Jean-Louis quand je vais le visiter dans l’ouest de l’AUTRE pays.

Mais revenons à nos … moutons. Charlebois vient de sortir un nouveau CD qu’il est d’ailleurs allé présenter dimanche dernier à l’émission Tout le Monde en Parle. Ça s’intitule « Tout est bien ». Voilà que le journaliste Alain Brunet (le critique musical le plus respecté d’entre tous) en fait la critique sur son bloque Cyberpresse (ça se trouve ICI). Il le trouve « ordinaire » sans jeu de mots. Dans les commentaires, j’y suis allé du mien en insistant sur le côté non-auteur de celui qu’on appelait Garou. Voici ce que ça donne

De Crocomick : Charlebois, c’est un chanteur et un mélodiste. Pas un auteur. Ses grands succès (les vrais GRANDS succès) il ne les a pas écrits. Il en a composé la musique mais les paroles viennent d’autres. Nommez-les vous verrez bien qu’il n’en a presque pas écrit : Lindbergh (Pélo), Québec Love (Gadouas) Ordinaire (Mouffe) Fais toi z’en pas (Ducharme ) etc etc. Mélodiste oui. Grand auteur = non. Même dans le bon vieux temps !!!

Et monsieur Brunet de renchérir avec son commentaire par la suite :

De Alain Brunet : … Au cours des 35 ans ayant succédé à la période de grande inspiration, Garou (le vrai) est devenu trop proche de la pop française hyper-convenue… pour ne pas dire la variété ordinaire. Albums sans facture singulière dans la réalisation. Sans surprises. Sans risque. Sans exploration. Sans irrévérence. En tant que compositeur, il est resté un bon mélodiste mais ses structures harmoniques sont restées plus ou moins similaires. Ça s’entend encore sur le dernier album. En tant qu’auteur, son travail demeure très moyen et je suis d’accord avec crocomick lorsqu’il (ou elle) cite les auteurs de ses meilleures chansons. Le plus grand étant Réjean Ducharme, n’est-ce pas ? En tant que chanteur et showman, toutefois, Charlebois est resté excellent.


Depuis, si vous saviez comme la tête m’enfle !!!

mardi 26 octobre 2010

Le temps passe ...

Au travers de la grande vitrine de mon salon, il y a un magnifique arbre sur la rue et c'est le seul qui a encore son feuillage d'un jaune magnifique. Ça fait un bon quinze minutes que je l'observe et ya pas une seule petite seconde où il n'y avait pas une feuille en train de tomber. Pas une seconde !

Voilà! C'était ma principale occupation aujourd'hui ...

lundi 25 octobre 2010

Aimer l'automne

Il y a beaucoup de québécois qui aiment l'automne, cette étrange saison de transition entre la grosse chaleur et le gros frette. Je les comprenais facilement samedi, en visite chez mon pote à Mascouche. Sur la terrasse arrière, ce magnifique soleil qui venait ... magnifier (!) les couleurs environnantes et nous réchauffer la couenne qui n'en demandait pas mieux.

Mais en ce lundi tristounet, je comprends moins leur amour. Les feuilles jonchent le sol, les arbres dénudés et cette satanée pluie légère mais collante et persistante. Pas question d'aller me réchauffer la couenne. Nenni ! On se surprend même à espérer la première neige pour corriger le tableau du peintre qui dort dans notre cervelle.

Mais il y aura toujours des amateurs de spleen et de la tristesse qui s'y colle invariablement et je les jalouse un peu d'être capables de trouver un réconfort dans cette journée merdique !

vendredi 22 octobre 2010

Chaud au coeur

Ça m'a vraiment RÉJOUI d'apprendre le succès de Yannick Nézet-Séguin avec l'orchestre philarmonique de Berlin. Ce type-là est fort sympathique et d'aller chausser les souliers de Herbert Von Karajan tout en emballant la critique et le public de Berlin, c'est formidable.

En entrevue comme ailleurs, le chef québécois demeure simple et ne semble pas être tombé du ciel comme la plupart de ses collègues du même niveau.

Quand on arrive devant cette centaine de musiciens réputés comme les meilleurs au monde, le gorgoton ne doit pas laisser passer beaucoup de salive mais ce Yannick a passé le test et son sourire n'avait rien de triomphant : simplement du bonheur.

Bravo !

Et il n'a que 35 ans ...

jeudi 21 octobre 2010

Garland Jeffreys et moi ...

Une autre « brillante » intervention du blogueur. Ça se déroule au Festival de Jazz, je dirais vers les 2002. Dans le centre-ville, une petite scène pas très loin de celle (plus grande) du Blues. Deux spectacles collés de Garland Jeffreys. J’adore ce chanteur grand ami de Lou Reed et qui nous a livré des succès tels que Spanish Town, Wild in the Streets et New-York Skylights.

J’y suis avec Chantal et, pour le premier spectacle, nous avons même déniché nos places à l’avant, bien assis à une table avec nos bières à la main. Garland Jeffreys impeccable comme d’habitude (je l’avais déjà vu au Club Soda en 1990) avec son éternel chapeau. Il y avait d’ailleurs une patère sur scène avec une dizaine de couvre-chefs qu’il a utilisés au gré de son bon vouloir. Et les tubes qui défilent et font le bonheur de l’assistance …

Puis le premier show se termine. Il reprendra dans une heure nous prévient-on. On reste à nos tables et attendons le prochain départ. Un peu plus tard, j’aperçois un petit attroupement sur le côté droit de la scène. En observant davantage, je me rends compte que c’est bel et bien Garland Jeffreys qui signe des autographes. Hey ! Mais je vais y aller bien sûr !

D’autant plus que j’ai avec moi un CD contenant plusieurs chansons de l’artiste. Un CD que m’a fait mon pote, bien connu sous le vocable de Mister Love, et sur lequel la pochette est remplacée par une feuille contenant la liste des tounes inscrites et leurs auteurs. Voilà l’image que vous voyez en haut du texte.

Je me place donc en ligne derrière la dizaine de fans devant moi et on avance lentement. Garland est là et il signe des choses tout en échangeant quelques mots rapides avec chacun. Tout petit qu’il est (5 pieds deux pouces max !), avec son chapeau (bien sûr), sa chemise écarlate de couleurs et ce sourire reggae.

J’arrive. C’est mon tour. Il regarde mon disque, me regarde la face, signe le document et me dit (en anglais) : « La prochaine fois, man, achète donc un disque neuf. Ça serait plus sympathique et agréable à signer … ». Il a vraiment signé (cliquez la photo, vous verrez).

J’ai alors réalisé ma bêtise de conard et suis reparti la tête entre les deux jambes.

Mais le deuxième spectacle était quand même meilleur que le premier. Un pro, je vous dis !

mercredi 20 octobre 2010

Grrrrr !

Dans son Mots Croisés compliqué de La Presse du weekend dernier, Michel Hannequart m'a fait rager avec cette définition dont je n'ai pas trouvé la solution.

Mot de six lettres : l'ancêtre du courriel ?

Réponse : pigeon !

Grrrrr !

mardi 19 octobre 2010

Il était temps !

Vous êtes francophone? Vous êtes financièrement très à l’aise? Vous êtes un avocat qui charge entre $150 et $200 de l’heure? Vous êtes propriétaire d’une pme qui engrange les profits et vous les verse trimestriellement en dividendes? Vous êtes spécialiste en médecine et votre clientèle déborde comme votre portefeuille? Votre revenu annuel net nage allègrement dans les six chiffres? Ou bien vous êtes éditorialiste au journal La Presse?

J’ai une bonne nouvelle pour vous. John James Charest vient tout juste de vous ouvrir la porte pour l’éducation de vos enfants dans la vraie langue d’Amérique. Moyennant quelques $30,000 vous pourrez envoyer vos enfants dans une école privée anglophone non-subventionnée pendant trois années et ensuite … vive les économies ! Vous pourrez faire instruire vos héritiers en anglais dans une école publique subventionnée sans déboursé additionnel et ainsi récupérer et rentabiliser votre investissement initial.

Tout ça est définitivement enchâssé dans la loi québécoise. Il était grandement temps. La vie est belle, non ?

Vous êtes évidemment invité à verser annuellement quelques centaines de dollars à la caisse électorale du parti de John James Charest, une dépense qui, je vous le rappelle, est entièrement déductible pour vos impôts.


dimanche 17 octobre 2010

Saint-Frère-André n'est pas seul !

C'est officiellement aujourd'hui que notre Frère André est devenu Saint. Dans l'avalanche de nouvelles et d'informations qui nous atteignent depuis deux semaines, il en est une qui m'a laissé pantois. Je vous pose la question :

Durant son pontificat de 26 années, savez-vous combien le si populaire Jean-Paul 2 (surnommé Ti-Tou par Claude Meunier) a officialisé de saints ? Allez ! Un petit effort !

J'ai posé la question avant-hier à un bon ami. Après réflexion, il m'a répondu ... " Quatre ou cinq ?"

Hé bien , la réponse exacte est ... quatre-cent-quatre-vingt-trois ! Sans blague. Ça fait quelque chose comme dix-huit nouveaux saints par année. Allez ! Avouez que je vous ai eus. Posez la question dans votre entourage, vous récolterez l'ébahissement.

Ça m'a fait penser à une sorte de loterie pour populariser les édifices religieux autour du globe.

jeudi 14 octobre 2010

Chez Wal-Mart ...

Ma chum de Joliette m'expédiait cette blague qui m'a bien fait rire. Je vous la refile.

Cet après-midi j'attendais en ligne chez Wal-Mart pour payer une grosse poche de manger à chien. La madame derrière moi me demande : "Vous avez un chien? "

Quelle épaisse!

Alors je réponds : "Ben non, j'ai pas de chien, je débute aujourd'hui la diète Purina ... Je sais que je ne devrais pas, parce que la dernière fois que je l' ai fait, je me suis ramassée à l'hôpital aux soins intensifs avec des tubes qui me sortaient de partout. Mais puisque j'ai perdu 50 livres la dernière fois, je me dis "Au diable, j'essaye de nouveau!"

La bonne-femme est très intéressée ainsi que la caissière et le monsieur en ligne également. Je poursuis en disant que la diète est très simple: chaque fois qu'on a faim, on mange 2-3 croquettes et ça coupe l'appétit. C'est une formule nutritionnelle complète, alors pas de problème. Alors la madame me demande:

"Vous en avez trop mangé et ça vous a empoisonnée, c'est pour ça que vous vous êtes ramassée à l'hôpital?"

Et moi de répondre : "Ben non ! C'est parce que je me léchais le cul en plein milieu de la rue et je me suis fait frapper par une auto".

Le gars en ligne est parti en courant vers la sortie en se tordant de rire ...

Quand je suis partie, la madame était toujours en ligne la bouche ouverte ...

Hé que le monde est innocent !

Merci Manon

mardi 12 octobre 2010

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Les syndiqués du Journal de Montréal viennent de refuser les offres de Québécor à 89%.

La Presse en parle sur Cyberpresse.

La SRC en a parlé au Téléjournal.

Sur Canoe (Journal de Montréal) = pas un mot !

Sur Frontenac (journal web des syndiqués) = pas un mot !

Ça fait quand même 5 heures que les résultats du vote sont connus ...

Vous y comprenez quelque chose ?